Genève-Lisbonne sans argent ni téléphone, est-ce possible?

Genève-Lisbonne sans argent ni téléphone, est-ce possible?

Deux jeunes suisses Florian et Dino se sont lancés un défi. Voyager de Genève à Lisbonne sans un sou dépensé, ni téléphone mobile. Nous avons été témoin de leur challenge en les accueillant chez nous à Lyon lors de leur première étape suivis par Marine, une journaliste de 20 Minutes Genève.
Rencontre très agréable et instructive avec ces jeunes suisses en quête de partage et d’humanité. Ne perdons surtout pas notre tradition d’accueil…

Nous publions ci-après les textes de voyage de nos amis Florian et Dino qui en disent long sur leur état d’esprit et leur plume alerte…

Florian et Dino sur Balthazar à Lyon

Dino

Ainsi c’est plein d’espoir et d’envie que je m’apprêtais à chambouler un peu ma vie… partir sans téléphone et sans argent avec pour envie de rencontrer les gens un peu différemment, pourquoi ne pas vivre chez l’habitant, rencontrer ses enfants et rire à pleines dents avec ces nouveaux amis…. C’est en tout les cas, ce que je vis jusqu’à aujourd’hui. Nous avons quitté une atmosphère laiteuse comme si mère Genève voulait nous allaiter une dernière fois avant que nous partions avec pour outil majeur notre foi, celle que Florian et moi avons en l’humanité. Plus de 9 voitures nous ont aidé, rien que cela me donne un peu l’envie de pleurer, car chacun d’entre eux sont la preuve que l’amour et la générosité n’ont pas encore déserté le coeur de notre humanité. D’autres nous ont nourri et eux aussi n’ont demandé aucune contre partie. Après autant de bonté, je vous assure il est compliqué de rester fermé, c’est rendre et restituer à quoi mon âme ne cesse de songer… Une fois arrivé en cette première escale qu’est Lyon, nous avons toqué et c’est Geneviève qui à tendrement accepter de nous héberger… A ce moment, je dois vous l’avouer je n’ai rien compris… Elle a ouvert et demandé si c’est un lieu pour dormir que nous cherchions… elle avait donc devancé notre question… à croire qu’une bonne étoile était à nos côtés. Après nous avoir remis les clés et présenté son charmant mari, elle nous a proposé de nous aventurer à la visite de la vielle-ville. C’est à ce moment-là, que Paul nous a pris sous son aile et emmener au volant de sa sublime vieille mini au pied du vieux Lyon pour que nous puissions grimper jusqu’au sommet de la colline, histoire de nous délecter d’un paysage qui avait tout d’un mirage… Une fois revenu en cette demeure d’une nuit, nous avons magnifiquement bien dormi. Après un petit déjeuner des plus revigorants et chaleureux offert par ces hôtes d’exception, c’est rempli d’amour et d’amitié que nous quittons cette belle ville qu’est Lyon…
Dino Vajzovic
Lyon, ville lumière, vue de Fourvière par nos amis suisses, Marine, Florian et Dino…

 
Florian

Je me souviens de cette longue route arrivant sur Lyon, cette arrêt en double-file « à la lyonnaise » selon Justine, notre conductrice, suivit d’une accolade pleine de cette amertume joviale souvent fruit d’un moment fortuit mais apprécié par tous les voyageurs. En somme, un au revoir ému qui nous laissera seuls face à l’immensité d’une ville inconnue. Puis, à la recherche d’un quelconque hébergement, mon compagnon de voyage en se baladant sur les quais eut l’envie soudaine mais prometteuse de provoquer le destin en essayant de rencontrer les étranges habitants de ces péniches aussi belles que mystérieuses. En partant de Genève, nous n’avions pas prévu Geneviève. Aussi rebelle que la Rome Protestante, l’humanité a brillé de mille feus à travers ses yeux qui ont vu évoluer la ville aux lumières reconnues.
Nos sacs entreposés dans une des cabines du navire, nous partons à l’exploration des vieilles ruelle de la cité à bord de la veille Mini de Paul, ce marin des villes aux passions multiples. Le ventre creux mais le coeur rassasié, nous rentrons dans cette petite pizzeria adjacente à une boite de strip-tease. A la fin de notre timide requête, Ali, le sourire aux lèvres nous fit comprendre que nous pouvions prendre place et qu’il allait nous cuisiner quelque chose. Chaque tranche de pizza nous laissait quelques minutes de plus pour en apprendre sur sa personne. Cet homme courageux travaillant seulement lorsque les chouettes peu chouettes mais fortement alcoolisés qui à 4h du matin ont besoin de satisfaire une envie pressante en sortant des dancings, nous a expliqué dans ses mots qu’il n’a pas peur de mourir, nous mourons tous un jour mais qu’il a peur de ne plus travailler et c’est tout le meilleur après ces jolis mots qu’on puisse simplement lui souhaiter.
Après avoir vu Lyon depuis Fourvière, puis avoir dégusté cette vue extraordinaire, nous tombons nez-à-nez avec ce genre d’étudiants qui étudient le droit la semaine et cuisinent des court-métrages le week-end. Une entente immédiate, des expériences partagés, ils nous invitent à boire le thé et à prendre du Poppers, mais nous préférons rentrer, sur la péniche où Lyon nous a trouvé.
Florian Parini
Bientôt des news du voyage de nos deux amis dans 20 Minutes…
http://www.20min.ch/ro/news/geneve/story/17381522
Marine, Geneviève, Dino, Florian et Paul sur la péniche Balthazar…

 
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2 Responses to "Genève-Lisbonne sans argent ni téléphone, est-ce possible?"

  1. Pingback: Actualite - Les deux auto-stoppeurs ont réussi leur défi - 4Suisse

  2. Jean-Luc Morel  23 février 2017 at 5 h 12 min

    I’m happy I got to meet you on your trip!!!
    All the best for your future travels!

    Répondre

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