Le Mercière et Marie-Victorine Manoa, ça vous dit quelque chose ?

Le Mercière et Marie-Victorine Manoa, ça vous dit quelque chose ?

A 26 ans Marie-Victorine Manoa vient de reprendre le mythique bouchon « Le Mercière » au cœur de Lyon. L’endroit, créé par son père Jean-Louis Manoa à la fin des années 70, ignoré depuis par le Guide Michelin, a toujours été adoré par le Tout-Lyon.

Le Mercière à Lyon
Marie-Victorine Manoa et Le Mercière

Dans ce bistrot de la « traboule » Mercière, le monde a défilé pour une cuisine traditionnelle lyonnaise autant que pour les humeurs au quotidien de celui qu’on surnommait « Le Viking », Jean-Louis Manoa, à cause de ses moustaches de guerrier et dont le metteur en scène Bertrand Tavernier était un adepte convaincu.

Marie-Victorine, candidate parmi 15 chefs dont cinq femmes de la 10ème édition en cours de l’émission culinaire Top Chef diffusée sur M6 vient d’être éliminée de la première sélection. Elle est l’héritière d’un père qui, donc, a créé ce fabuleux bouchon lyonnais. Elle a fait ses universités gourmandes dans les cuisines dès son plus jeune âge, entre salade de foies de volaille, andouillette, cervelle de canut, salade de ris de veau, épinards farcis aux huîtres et… caviar, quenelles de brochet, salade d’écrevisses à l’orange, rognon de veau au xérès avec son flan de potiron et crêpe Parmentier, salade de homard breton, poêlée d’escargots à la concassée de tomates et de cerfeuil et, bien sûr, fameux tablier de sapeur, tout autant pâtes à la truffe et au foie et filet de bœuf à la crème et aux morilles.

La jeune femme a néanmoins suivi une formation à l’Institut Paul Bocuse et a voyagé à New-York chez le Suisse Daniel Humm (trois étoiles Michelin), au Brésil chez Alex Atala, une star de la cuisine dans son pays, chez Michel Troisgros au Lancaster à Paris et, aussi, au Danemark chez Noma qui fût meilleur restaurant du monde entre 2010 et 2014 au World 50 Best Restaurant (classement contesté on le sait), et, avant de venir sur Lyon, à La Brasserie Les Halles 1924 à Reims.

Aujourd’hui, son ambition est de faire le lien entre la tradition et la modernité, de ne pas renier le passé sans pour autant ignorer le temps présent. Gageons qu’avec l’héritage qui est le sien, elle y parviendra avec aise.

En attendant, bon appétit et large soif de vins du Beaujolais qui, toujours, ont été ici lampés sans faiblir !

Le Mercière
56, rue Mercière (Lyon 2ème)
Tél. : 04 78 37 67 35

Selon Le blog de Roger Feuilly

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